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Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. "

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Bubble C. Wellington
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Bubble C. Wellington

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Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Empty
MessageSujet: Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Icon_minitimeMer 6 Mar - 21:17

Bubble Calypso Wellington

Je m'appelle Bubble Calypso Wellington. J'ai montré le bout de mon nez le 18 mai, il y a maintenant 17 ans. Étant une sorcière de sang pur je possède une baguette magique en bois de châtaignier. Le cœur est un crin de licorne. Elle mesure 23,6 centimètres et est particulièrement efficace en magie offensive. Je suis en septième année, à Serdaigle et malgré tout ce qu'on peut dire, je garde les pieds sur terre. D'ailleurs beaucoup de personne disent que je ressemble à Birdy. Oh avant que j'oublie ou que tu entendes des rumeurs à mon sujet je suis une célibataire au cœur pris, enfin je crois et je l'assume pleinement (ou pas).
Who I am
Décrire le caractère de Bubble ? En voilà une mission difficile que vous me donnez là. Malgré les apparences, cette jeune femme n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. Au contraire, elle a plusieurs facette et peut-être que je n’ai même pas connaissance de certaines d’entre elles.

Disons pour commencer, que ce qui frappe le plus chez notre jolie Serdaigle, c’est sa joie de vivre, vraiment. Elle rit bien souvent et croque la vie à pleine dent, sans aucune hésitation. Si une opportunité s’offre à elle, elle la saisira sans réfléchir. Plus qu’une habitude, profiter de la vie est sa philosophie, ce qui lui permet d’avancer chaque jour. Elle a conscience de la chance qu’elle a d’être là. La vie n’est pas éternelle, c’est pourquoi Bubble veut profiter de chaque moment, pour ne jamais rien regretter. C’est une fêtarde invétéré même si son côté Serdaigle l’empêche de faire trop d’excès.

Le weekend elle sort et s’éclate avec ses amis, mais la semaine est consacré au travail. L’avantage de la jeune fille, c’est qu’elle adore ça, étudier. Autant elle peut passer la journée à faire la folle avec ses proches, autant elle passerait également des heures un bon livre à la main en train de réviser à la bibliothèque. Cela lui permet de se poser un peu, de se retrouver seule avec elle-même.

Bubble, c’est une amie aimante, la meilleure que l’on puisse avoir. Attentive à ce qui l’entoure, elle arrive toujours à savoir lorsque ses proches ont besoin d’elle. Elle ne vous forcera jamais à vous confier, mais vous fera comprendre à sa manière qu’elle est là, que ce soit simplement pour passer un bon moment et se changer les idées ou discuter. C’est une amie fidèle, ça c’est sûr, mais ce côté-là la rend aussi très jalouse, voire même un peu possessive à certains moments. Elle essaie de faire des efforts pour ne pas le montrer, mais ne vous avisez pas de vous approcher de trop près d’un de ses amis, car elle verrait cela d’un très mauvais œil.

Cette jeune fille, même si cela ne se voit pas au premier abord, peut également devenir très violente. Pas à cause d’une maladie ou quelque chose comme cela, non, juste parce qu’elle ne supporte pas les personnes qui se prennent pour ce qu’ils ne sont pas. Les Serpentards qui « pète plus haut que leur cul » comme elle vous le dirait avec poésie, elle sait parfaitement comment les remettre à leur place. Elle ne supporte pas les injustices et particulièrement protectrice envers les plus faibles et les plus jeunes, elle serait totalement incapable d’en laisser une se produire sous ses yeux sans réagir. C’est ainsi qu’elle s’est souvent interposée entre les sangs-purs de l’école et leur pauvre victime. Bubble, c’est une véritable petite bulle, adorable et tout ce que vous voulez, mais il ne faut pas la chercher. Ses colères sont terribles, et, de par le milieu d’où elle vient, elle connait un certain nombre de sort particulièrement redoutable. Pas de la magie noire, non ! Elle préfèrerait mourir qu’avoir recours à ça, mais au contraire, des sortilèges d’ancienne magie blanche très puissants qu’elle a appris dans la bibliothèque du manoir. Elle ne les maîtrises pas encore tout à fait, mais n’hésiterait pas à s’en servir quand même si besoin. Depuis sa transformation, ce côté agressif c’est particulièrement développé et à l’approche de la pleine lune, elle devient intenable.

En résumé, Bubble a une personnalité assez complexe. Elle peut-être un ange, et devenir une diablesse dans la seconde qui suit. Une chose est sure : mieux vaut ne pas se mettre en travers de sa route. Oserez-vous ?
More about me
ur le quai de la voie 9 ¾ et une foule d’étudiant descend en ce moment même du Poudlard Express. Pourtant, votre regard, au lieu de se balader innocemment au milieu de tout ce monde cherche, scrute chaque personne à la recherche de celle que vous recherchez : Bubble. Ces parents n’ont pas pu venir la chercher et ils vont ont demandé de la récupérer à leur place. Vous ne savez pas grand-chose sur elle, seulement qu’elle est brune, enfin, châtain plus exactement, de corpulence moyenne et qu’elle sera sûrement vêtue de l’uniforme de sa maison, Serdaigle. Vous croisez le regard d’une jeune fille, qui, elle aussi semble à la recherche de quelqu’un et vous comprenez que ça doit être elle. Parlons-en d’ailleurs, de ses yeux. Ils sont d’une couleur… étrange. Vous n’avez jamais vu cela auparavant. C’est entre le bleu et le vert, vous avez l’impression que ça dépend de la luminosité surtout. Là, ils sont bleus, cela est sûr. D’un bleu océan, magnifique. Le regard de Bubble est très profond et exprime presque toujours une pointe de malice, comme si vous aviez affaire à une petite fée. Il est souligné la plupart du temps par une pointe de mascara, juste ce qu’il faut. Vos yeux se détachent enfin des siens, pour parcourir son visage, lisse, sans imperfection. Les lèvres sont pulpeuses, recouvertes par une touche de gloss, le nez à peine un peu plus gros que la normale, et encore. La jeune fille se met de profil, pour discuter avec l’une de ses amis, et vous en profiter pour regarder sa corpulence. Elle est plutôt mince, sans être maigre pour autant. Petite pour son âge, il faut l’avouer, mais ça ne la gêne pas trop. Son plus grand complexe à ce niveau-là reste sa poitrine, qu’elle juge quasiment inexistante. Finalement, Bubble n’a pas mis sa tenue traditionnelle de Poudlard pour rentrer, elle porte un jean ainsi qu’un haut, col en V, un tantinet décolleté. Très simple, à son image en fait. Autour de son cou, une écharpe. Cela vous interpelle. C’est vrai, ne sommes-nous pas en été après tout ? Mais si vous connaissiez mieux la jeune femme, vous sauriez que son cou, elle le cache quasiment tout le temps. En hiver, c’est facile, elle met des cols roulés. Mais l’été, lorsqu’elle attache ses cheveux, elle porte toujours un foulard. Et pour cause, juste en dessous de l’oreille, près de la nuque donc, il se lit très distinctement « I am a monster ». Cette inscription, c’est la phobie de Bubble. Elle cherche sans arrêt à la camoufler. Elle a horriblement peur que quelqu’un vienne à la découvrir un jour. Pour l’heure, elle salue son amie et vient vers vous de sa démarche dansante, vous souriant avec douceur. Vous ne pouvez vous empêcher de lui rendre son sourire. Cela semble tellement naturel pour elle.
PSEUDO :Low' ou Séra ^^PRÉNOM : Laura ÂGE, PAYS : 16 ans, France VOTRE AVIS SUR WIZ : J'ai déjà dis à quel point je l'aimais ce forum? Oui, ben c'est pas grave (a) C'est mon troisième compte ici, donc je crois qu'on a compris Mdr OÙ L'AVEZ-VOUS CONNU : PRD je crois CODE RÈGLEMENT : Validé par Princess S. Sifflote CRÉDIT : (c) Mattress hole de Bazzart de Tumblr très propablementUN DERNIER MOT? : je vous aimes fort Love

©️Maat


Dernière édition par Bubble C. Wellington le Dim 17 Mar - 16:53, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Icon_minitimeMer 6 Mar - 21:17


I. Il était une fois...


« L'enfance trouve son paradis dans l'instant. Elle ne demande pas du bonheur. Elle est le bonheur. »

L’enfance ; c’est censé être le temps de l’innocence, le temps des découvertes aussi. Nous sommes censés être libre, enfant. Courir dans les champs, rire, jouer. Pourtant, je ne garde pas de tel souvenir de cette période pour ma part. Je me souviens surtout des réprimandassions de mes parents, toujours plus nombreuses. Des privations, de tout ce que je n’étais pas censé faire à cause de mon « rang » et de ce qu’il engendrait pour moi. Je leur en ait fait voir de belle à mes parents étant enfant, je crois. Il faut dire que je n’étais pas la fille parfaite dont il avait dû tant rêver. Pas la petite enfant de Mangemort modèle, loin de là même. Pour moi, les elfes de maisons étaient, et restent encore aujourd’hui d’ailleurs, mes égaux, mes amis. La personne avec laquelle j’étais la plus proche dans le manoir n’était d’ailleurs autre que Sélénia, notre petite elfe et accessoirement ma nourrice, presque ma seconde mère tellement elle s’occupait plus de moi que la vraie. C’est d’ailleurs elle qui me réveilla, en ce samedi matin à 9h30.

« Bubble... Bubble… m’appela-t-elle doucement, en posant une main sur mon bras, mon autre maîtresse votre mère m’a demandé de vous réveiller. »

Je grognai brusquement tout en me tournant dans l’autre sens, dos à elle. J’avais neuf ans à l’époque, et j’étais une vraie marmotte. Cela est toujours juste aujourd’hui d’ailleurs : impossible de me tirer du lit avant que je ne l’ai vraiment décidé. Surtout que je savais exactement pourquoi Sélénia tentait de me réveiller là. Un rassemblement de sang-pur, encore. Ça devait être le troisième à deux mois que j’avais à endurer.

« Bubble, vous allez être en retard mademoiselle ! me prévient-elle, un peu plus fort cette fois.
- J’veux pas y aller Sele… grommelais-je.
- Le repas se déroule ici Mademoiselle. Sélénia doit d’ailleurs aller en cuisine pour aider maintenant. Mais avant elle doit veiller à ce que vous vous leviez. Votre cousine Charlie sera là Mademoiselle, tout va bien se passer, réveillez-vous maintenant, je vous aie fait couler un bain et votre petit déjeuner est déjà là.. »

Je soupirai mais finit tout de même par me redresser dans mon lit. Sele’ me connaissait trop bien. Elle savait parfaitement qu’avec un bain chaud et un petit déjeuner, elle pouvait me faire faire tout ce qu’elle voulait. Même me lever alors que je n’en avais strictement aucune envie. Un sourire apparut d’ailleurs sur son visage tandis qu’elle avançait le plateau qu’elle avait préparé vers moi. Je lui tirai la langue et, c’est en riant qu’elle disparut dans un « pop » sonore. Le lien que j’avais avec Sélénia était spécial, bien différent de celui qu’un sang-pur lambda avait normalement avec son elfe. Pour moi, elle était une amie, une confidente et je crois qu’au fil des années elle a réussi à se faire à cette idée. Elle ne m’appelait plus « maîtresse » comme au début mais mademoiselle, ou encore mieux, Bubble. Avec moi, elle savait qu’elle pouvait être en confiance. Je ne comptais d’ailleurs plus le nombre de fois où je m’étais retrouvée dans la pièce des elfes à onze heures du soir parce que je n’arrivais pas à dormir ou que j’avais besoin de parler.

Avec appétit je dévorai le petit déjeuner que mon amie m’avait apporté. Jus de citrouille, œuf, bacon, toasts grillés ; en clair, tout ce que j’adorais ou presque. Elle en savait beaucoup plus sur moi que ma propre mère, c’est pour dire. Une fois l’estomac bien rempli je me dirigeai vers la salle de bain pour m’installer dans le bain tiède durant un très long moment. Ma baignoire était juste immense, à tel point que je pouvais faire quelques longueurs à l’intérieur. C’est peut-être le seul avantage que j’ai un jour trouvé à avoir une famille de Sang-Pur comme la mienne ; la taille de ma salle de bain. Ce fut ma très chère mère qui vint me tirer du moment de tranquillité dans lequel j’étais, dans l’eau, un verre de jus de citrouille à la main.

« Bubble il est onze heure. Nos invités ne vont pas tarder à arriver et tu es toujours dans ton bain alors je te prierai de te dépêcher jeune fille lança-t-elle d’un ton cassant. Ta robe est sur ton lit et ça n’est pas négociable, tu portes celle-ci. »

Elle sembla rester dans l’attente d’une réponse durant quelques secondes, mais je l’entendis très distinctement soupirer avant de quitter ma chambre. M’extirper du bain ne fut pas une mince affaire, mais je finis tout de même par y parvenir. Je levai les yeux au ciel en voyant ma tenue. Génial, encore une robe de poupée Barbie. Aujourd’hui, je dois avouer être beaucoup plus coquette que je l’étais à l’époque. A neuf ans, la seule chose que j’aimais niveau vestimentaire, c’était les vieux jeans bien confortable et les sweat. Et les robes que je devais porter, c’était loin d’être cela. Celle-ci par exemple était bleu ciel et m’arrivait un peu au-dessus des chevilles. Plissée, elle semblait loin d’être agréable à porter mais ça n’est pas comme si j’avais vraiment le choix. Alors je la mis, ajoutant les ballerines qui allaient avec en grimaçant. J’eu à peine le temps d’attacher mes cheveux en un chignon bien haut que la sonnette de la maison retentissait déjà. Sélénia fit une apparition éclair dans ma chambre pour venir me tapoter le ventre, plus haute partie de mon corps qu’elle parvenait à atteindre malheureusement, avec sollicitude.

« Tout va bien se passer Mademoiselle Bubble. Respirez un bon coup, la journée va passer vite. Dîtes-vous qu’il n’y aura plus de repas pendant un bon moment après.
- Merci Sélé, tu es vraiment un ange répondis-je simplement, déposant un baiser sur sa joue déjà rosie par le compliment. »

Je pris une profonde inspiration et descendis les escaliers du manoir pour aller saluer nos invités comme il se devait. Je n’étais pas vraiment à l’aise au milieu de tout ce monde, et cela se sentait. Lorsque les autres enfants de mon âge conversaient avec les adultes, je me contentai de leur serrer la main avec maladresse. Je vis bien le regard dédaigneux et sévère que ma lança mon père quand il le vit, mais j’en fis abstraction. Je me ferai engueuler plus tard, tant pis pour moi. J’aperçus Charlie au loin évoluant, elle, avec aisance parmi l’assemblée. Il faut dire que sur ce point-là, nous étions diamétralement opposées. Mais c’était le seul, à l’époque en tout cas. Nous étions si proches. Telles des jumelles, tellement nous nous comprenions. Je lui souris avec douceur tout en me rapprochant d’elle.

« Dis tu… tu veux pas qu’on s’éclipse ? demandais-je, lui jetant un regard suppliant.
- Non Bubble. Père m’a dit d’être sage aujourd’hui, me répondit-elle d’un ton catégorique sans se dépeindre de son sourire adressé aux adultes.
- Allez Charlie… S’il te plait… On ira jouer au Quidditch, j’ai un terrain rien que pour ça derrière le manoir, tu l’as encore jamais vu, il est tout neuf… J’ai des nouveaux balais aussi… »

Je vis bien la lueur d’intérêt qui s’alluma dans les yeux de ma cousine et, dès lors, je sus que j’avais gagné. Ça n’était pas bien, ce que je venais de faire. Je l’avais prise par les sentiments, sachant très bien qu’elle ne pourrait jamais refuser une partie de Quidditch avec moi. Je la connaissais trop bien pour douter ne serais-ce qu’une seule seconde de cela. Mais je voulais bouger. Je ne me sentais pas à ma place, ici.

« Je te suis, mais c’est pas gentil. Tu me prends par les sentiments là ! »

Je ris légèrement. Charlie affichait un sourire en coin laissant largement entendre qu’elle ne m’en voulait pas. D’un même geste, nous jetâmes un regard circulèrent autour de nous. Petits êtres insignifiants au milieu de la foule, notre absence avait de très forte chance de passer inaperçu. Lorsque plus aucun regard ne fus posé sur nous, et plus aucun de nos parents dans les environs surtout, nous nous éloignèrent à pas de loup jusqu’aux cuisines, où nous sortîmes par l’entrée des domestiques. Ma cousine affichait une petite grimace, c’est vrai qu’ici, c’était sûrement l’endroit le moins agréable et le moins luxueux du manoir. La cuisine, puis, un peu à l’écart l’entrée des elfes avec une chambre à côté où, pour la plupart, ils restaient durant la nuit. Pour ma part, je m’étais toujours senti à l’aise ici, à ma place. J’y venais d’ailleurs souvent pour rendre visite à Sélénia. Nous sortîmes à l’arrière du manoir et je désignai d’un vaste geste de la main l’espace qui constituait désormais mon terrain de Quidditch personnel. Cercles pour les buts, poteaux délimitant les quatre coins du terrain, boite où était enfermé les balles, balais, rien ne manquaient. Charlie émit d’ailleurs un sifflement d’admiration en se déplaçant lentement pour avoir une meilleure vue d’ensemble.

« Je t’en prie ma chère, prend un balai dis-je d’un ton très aristocratique ce qui fit rire ma cousine.
- Pour ma part, je garde mon éclair de feu personnel.
- C’est trop aimable à toi, merci beaucoup répondit-elle en exécutant une pseudo révérence. »

Nous rîmes en chœur tandis que j’enfourchai mon balai, rejoint quelques secondes plus tard par Charlie. La consultant d’un simple regard, je pris le souaffle que je lui envoyai, après avoir obtenu un hochement de tête de sa part. Elle le réceptionna parfaitement et un petit jeu commença, dans lequel chacune de nous essaya de déstabiliser l’autre, en lui envoyant la balle à différentes hauteurs. Mais si ma cousine volait particulièrement bien, et était très à l’aise dans les airs, il en était de même pour moi. Je me sentais libre, comme un oisillon que sa mère laisse sortir du nid pour la première fois. La sensation était magique. Ce qui le fut moins, c’est la voix de mon père qui retentit au sol, cinglante, vibrante de colère.

« Puis-je savoir ce que vous faîtes là alors que nous avons des invités mesdemoiselles ? »

Soudainement blême Charlie relâcha le souaffle sous le coup de la peur et je m’empressai de le rattraper, faisant une dernière pirouette en même temps. Elle redescendit prestement au sol se dirigeant presque en courant vers Père mais je la devançai m’arrêtant en vol stationnaire juste devant lui avant de sauter de mon balai.

« Ne tenez pas Charlie pour responsable de cela Père, c’est entièrement de ma faute dis-je, la tête haute.
- Oh, je n’ai aucun doute sur la question Bubble. Retournes avec nos invités déclara-t-il, s’adressant à ma cousine.
- T… tout de suite mon oncle répondit-elle, s’éloignant sans un regard vers moi. »

Père soupira, et posa son regard sur moi. Moi, si différente de Charlie, moi, qui refusait d’obéir, moi, qui lui donnais du fil à retordre. Voilà ce que je lisais dans ses yeux. Il aurait largement préféré avoir une fille telle que ma cousine que m’avoir moi. La petite Bubble, si vive, si joyeuse, refusant de se plier aux règles qui pourtant étaient établies depuis si longtemps.

« Tu ne t’excuseras pas, je suppose ? demanda-t-il, la voix dure.
- Non. Je ne suis pas désolé d’avoir fait ça. Je ne me sentais pas à ma place là-bas, répliquais-je du tac au tac.
- Bubble Calypso, quand arrêtera-tu de faire l’enfant !? gronda-t-il soudainement. Que tu sois à ta place ou pas, je m’en fiche. Fais semblant. Débrouille-toi mais arrête. Tu me fais honte. Tu fais honte à ta famille. Aux Wellington. Tu fais partie de la famille. Tu es une sang-pur, tu dois te comporter comme tel !
- Et vous, quand comprendrez-vous ? Je-ne-veux-pas faire partie de cette famille. Je-me-fiche d’être une sang-pur. Je veux juste vi-vre ma vie ! hurlais-je presque, insistant sur tous les mots. »

Le sortilège me percuta avec violence sans que je m’y sois attendue ne serais-ce qu’une seule seconde. Un doloris. Le tout premier que Père me lançait de ma vie. Il retint sa force et heureusement. Immédiatement, les larmes me montèrent aux yeux mais je les retins. Hors de question de pleurer devant lui. Plutôt mourir. Je me contentai de serrer les dents très fort, en espérant que cette horrible douleur parte comme elle était venue. Je crois qu’il pense encore aujourd’hui que j’ai dit ces paroles sur le coup de l’énervement. Que je n’y crois pas une seconde. S’il savait à quel point il se trompe. Une seconde, il sembla hésiter… peut-être à s’excuser ? Toujours est-il qu’il n’en fit rien. Il me jeta un regard lourd de reproche.

« Que je ne t’entende plus jamais parler comme ça, est-ce bien clair ? Maintenant, retournes à l’intérieur et comporte toi bien !
- Malgré tout le respect que je vous dois, dans vos rêves, Père, rétorquais-je, très calme. »

Sans qu’il n’ait le temps d’ajouter quoi que ce soit, je fis volte-face et entrai à nouveau dans le manoir par la porte des domestiques. Je ne pouvais pas rejoindre ma chambre sans passer par la salle de réception, après laquelle se trouvaient les escaliers, donc je m’assis sur un matelas, dans la chambre des elfes. Quelques minutes après mon arrivée, Sélénia apparut, un plateau de nourriture dans les mains et je me forçai à lui sourire pour la remercier.

« Tenez Bubble, Sélénia vous a preparé ça dit-elle en posant le repas à côté de moi. »

Elle me sourit à son tour, avec douceur, et s’installa à mes côtés. Et elle attendit. Elle savait que je n’allais pas bien. Beaucoup moins bien que ce que je voulais le laisser croire en tout cas. Mâchoire serrée, yeux fermés pour ne pas laisser la tristesse exploser comme elle le voudrait, tout montrer que je n’étais pas loin de craquer.

« Vous avez le droit de pleurer Mademoiselle Bubble. Sélénia est là pour vous, et elle ne dira rien à personne, vous le savez, murmura-t-elle.
- Non, ça serait le laisser gagner répliquais-je. »

Mais j’avais neuf ans, et les nerfs d’une petite fille de cet âge-ci ont bien souvent leur limite. Un sanglot m’échappait déjà, tandis que j’avais parlé, et je n’avais pas tardé à fondre en larme dans les bras de Sélénia qui, silencieuse, se contenait simplement de me caresser les cheveux. Il n’y avait rien à dire, elle le savait autant que moi de toute façon.

J’avais passé le reste de la journée auprès de mon elfe. Elle, mon amie, mon alliée de toujours.


©Maat


II. Mais un jour...



« La vie n'est pas un rêve parfait. »
Dans la vie, il y a des moments ordinaires, banals, que nous avons tendance à oublier très facilement. Ces petits moments, qui ne semblent rien représenter à nos yeux, et qui comptent tant au final. Car ce sont eux qui font une vie, non ? Ils sont tellement nombreux. Un repas en famille, quelques pas dans la rue, une étreinte peut-être, qui ne représentait apparemment rien pour nous. C’est souvent lorsque nous sommes privés de ces moments que nous réalisons à quel point ils coptaient nos yeux, à quel point ils vont nous manquer.

Mais, en plus de cela il y a ce que nous pouvons communément appeler « LES » moments. Eux, ils sont rares dans une vie, très peu nombreux. Mais, lorsqu’ils sont incrustés en nous, impossible de s’en détacher. Qu’importe à quel âge nous les avons vécu, dans quelles circonstances, cela restera graver en nous, et durant toute notre existence. Ils ne représentent peut-être rien. Ils sont très simples certaines fois. Mais une chose est sûre : ils sont uniques, et la plupart du temps particulièrement important à nos yeux. La première fois que nous avons fait du vélo, la rencontre avec un ami d’enfance, notre premier baisé, notre première fois…

Ceux que je vais vous raconter maintenant font partie de la deuxième catégorie. Je rêverais de m’en défaire, de ces moments. Ils ne sont pas magique à mes yeux, et croyez-moi, mon plus grand rêve serait de les oublier. Mais j’ai désormais conscience qu’ils font entièrement partis de moi que ça fait partie de moi. Parce que ça a changé ma vie. J’étais heureuse avant ça. Ma vie était plus ou moins simple, et c’est venu tout bouleverser, engloutissant mes certitudes comme un ouragan détruirait tout sur son passage.

____________

C’était il y a cinq ans maintenant. J’avais douze ans et j’étais rentrée de Poudlard il y a de cela une ou deux semaine pour les vacances d’été. Je n’étais pas vraiment ravie d’être revenu au manoir familial d’ailleurs. Je savais que j’allais passer mes vacances enfermées, avec mes deux parents sur le dos, me faisant la morale et me rabâchant leur fichus principes sur la pureté du sang. S’ils savaient à quel point cela m’exaspérait, me dégoutait même ! Je n’osais même pas imaginer leur réaction s’ils l’apprenaient. S’ils apprenaient que durant toute l’année, mes fréquentations étaient loin d’avoir été parfaite, comme il l’entendrait eux. Personnellement, je faisais ce que j’avais envie. Si un Gryffondor, né moldu m’avait l’air sympathique, j’allais à sa rencontre, qu’importe le fait qu’il ne soit pas exactement comme moi. Ça, je m’en foutais. C’était un être humain après tout, comme moi et c’est ça qui comptait. Quelle importance, de quel sang il pouvait être, la manière avec laquelle il avait été élevé ?

Bref, cela faisait donc très peu de temps que j’étais rentré de Poudlard, mais comme je l’avais pensé, l’ambiance au manoir était étouffante, vraiment. Sans prévenir mes parents, j’étais partie, il était la fin de la l’après-midi, dix-sept heures, peut-être dix-huit. Mais je n’avais rien à craindre. Je voulais simplement faire un tour dans notre jardin, et puis il faisait encore jour après tout. J’avais simplement dit où j’allais à Sélénia, notre petite elfe de maison. Elle était à peu près la seule ici à qui je pouvais parler sans avoir l’impression d’avoir plongé dans un autre monde, c’est pour dire. Elle était au manoir depuis toujours, enfin, d’aussi loin que je me souvienne tout du moins, et je me rappelle que plus jeune, je me faisais souvent engueuler par Maman, parce qu’au lieu de rester dans ma chambre et d’étudier, comme elle le voulait, je rejoignais les cuisines pour discuter avec elle et les autres elfes de la maison. Elle venait alors me récupérer, folle de rage, et me faisait la morale, parce que je ne devais pas traiter les serviteurs comme des êtres humains, que si je voulais discuter avec quelqu’un, je n’avais qu’à venir la voir elle. La bonne affaire.

Franchir les lourdes portes du manoir fut un véritable soulagement pour moi. Je sentis le vent sur mon visage, ce qui me procura un agréable frisson et je détachai mes cheveux, juste pour pouvoir profiter d’avantage de cette sensation. Quinze jours dans le manoir et j’avais déjà l’impression d’être en prison, je me demandais comment j’allais pouvoir tenir jusqu’à la rentrée. Le livre que j’avais emporté avec moi dans les mains, j’allai me caler derrière le manoir, sur la chaise longue que j’avais mis là il y a longtemps maintenant, en prévention de ce genre « d’escapade » si on pouvait appeler cela comme ça. Je ne sais pas exactement combien de temps j’étais restée là. La notion du temps se perd, lorsqu’on lit un bon livre. Ce qui est sûr, c’est que j’avais relevé la tête car je commençai à manquer de luminosité. Et c’est là que je l’avais vu. Lui. Il était en face de moi, debout, les bras croisés. Je ne sais pas depuis quand il pouvait être là, mais sur le coup, la question ne m’est même pas venue à l’esprit. La première chose que j’avais remarquée, en relevant la tête, c’est ses yeux noirs. Mais pas d’un noir habituel. D’un noir profond, vraiment. Impossible d’y déceler quoi que ce soit d’autre que de la malveillance, de la méchanceté même. Toute trace de bonheur, de joie de vivre semblaient avoir quitté cet homme. Impossible de crier, j’avais tellement peur que la seule chose que je fus capable de faire, c’est d’ouvrir la bouche, sans qu’aucun son n’en sorte. Lui, restait là, à me fixer. Il ne semblait pas être agressif, mais j’avais un très mauvais pressentiment. Il faisait presque nuit maintenant et là où je me trouvais, j’aurais beau crier, aussi fort que je voulais, personne ne m’entendrait. Mes parents se trouvaient à l’opposé d’ici, dans le salon sûrement.

« Qu… qui êtes-vous ? Et que faîtes-vous là ? parvins-je enfin à bafouiller. »

Un rire sinistre lui échappa, venant me glacer toute entière. L’idée de jeter un sort me traversa l’esprit une seconde. C’était un cas de légitime défense après tout, on ne pourrait pas m’en vouloir pour ça, et puis l’avantage d’avoir été élevé dans une famille de sang-pur, c’est que même sans les avoir jamais expérimentés, on connaissait un certain nombre de sorts capables de blesser très sévèrement un adversaire. Résolue à cette idée, je portai lentement ma main à ma poche, endroit où ma baguette se trouvait d’ordinaire. Où elle aurait dû se trouver en l’instant. Mais non, je n’étais pas à Poudlard, je ne me baladais pas partout avec, elle était restée dans ma chambre. Je me mordis la lèvre, regardant autour de moi à la recherche d’une échappatoire possible.

« Qui je suis, ça n’est pas vraiment important. Une victime de tes parents, dirons-nous. Ce que je veux ? Tu le découvriras bien assez tôt, mais là, tout de suite, c’est toi, Bubble. répondit-il calmement, insistant bien sur la prononciation de mon prénom. »

Mes yeux s’écarquillèrent tout seul suite à ces paroles. Il connaissait mes parents. Il me connaissait. Et il ne me voulait pas de bien du tout visiblement. J’étais coincée, vraiment, je voulais tenter de fuir, mais mes jambes refusaient de bouger, comme si j’avais été foudroyé sur place. Foudroyée par ses yeux, qui n’arrêtaient pas de me fixer, sans ciller. Par ce visage, qui, je l’aurais juré frémissait comme si l’homme était en train de me renifler. Il l’était sûrement au final, je l’ai réalisé après coup.

« M… moi, mais je ne vous serez utile à rien vous savez…
- Oh si tu le seras. Mes plans sont déjà établis, je sais ce que je vais faire de toi, n’aie crainte à ce sujet. Maintenant, nous avons deux options disponibles Bubble. Je veux que tu écrives une lettre à tes parents que nous glisserons sous la porte en partant. Dans laquelle tu raconteras que je vais t’enlever, qu’ils savent déjà ce que je vais te faire subir, et qu’ils n’ont qu’à essayés de te retrouver avant s’ils tiennent un tantinet à toi malgré tout. Tu vas l’écrire, cela est certain. Soit tu le fais de ton plein grès, en procession de tous tes moyens, soit je me verrais obligé de t’y contraindre, et crois-moi j’en serais capable. »

Un cauchemar. C’est la seule et unique chose que je pouvais être en train de vivre. Un pur cauchemar. J’allais me réveiller dans ma chambre d’ici quelques minutes, toute tremblante au milieu de mon lit avant de me féliciter du fait que ça n’était qu’un rêve, un simple rêve. Un de ces rêves où le seul plaisir que vous trouvez, c’est de vous réveiller et de vous rendre compte que vous allez bien. Pourtant, lorsque le sort m’atteignit de plein fouet, je réalisai qu’l ne s’agissait pas d’un cauchemar, mais bel et bien de la réalité. Ça n’était pas un endoloris, enfin, je ne crois pas. Père m’en avait lancé un, un jour, et la douleur était… différente. C’était un sortilège de brulure à ce qu’il me semblait, puisque je vis apparaître des cloques rouges sangs sur mon bras, endroit où il avait lancé le sort. Contre toute attente, je ne criai pas devant cette attaque. Je me contentai de serrer les dents, très fort, tandis que des larmes, que je me refusais à laisser couler pour le moment, faisaient leur apparition au bord de mes yeux. Je le vis lever sa baguette à nouveau, ouvrir la bouche, prêt à frapper, plus fort encore peut-être…

« Arrêtez ! Je vais le faire, c’est bon ! Arrêtez, je vous en prie ! m’exclamais-je d’une voix tremblante.
- Je préfère ça. Tu es une fille raisonnable Bubble, c’est bien. Je n’aurais pas aimé avoir à te faire souffrir d’avantage. »

Le ton avec lequel il venait de prononcer cette phrase et la lueur sauvage que je sentis danser dans ses yeux me firent penser le contraire, mais je m’abstins de le faire remarquer. Il me quitta du regard un instant pour attraper du parchemin et un objet non identifié qu’il me tendit en silence. La main tremblante, j’attrapai le parchemin et regardai l’autre chose, perplexe.

« C’est un stylo. Ça sert à écrire, sans avoir besoin d’encre, m’informa-t-il me le fourrant dans les mains avec insistance. »

Stylo ? J’avais déjà entendu ce mot quelque part, mais où ? Ah oui, c’était un objet moldu, c’est un de mes camarades de Serdaigle qui m’en avait montré un, l’année dernière. Cette révélation fut vraiment loin de me rassurer. C’était un moldu. Connaissant la manière dont mes parents les traitaient, il n’était vraiment pas étonnant qu’il cherche à se venger. Mais j’avais douze ans, je n’y étais pour rien moi, là-dedans ! Pourquoi voulait-il me faire du mal à moi, et pas à eux ? Je n’osais pas poser la question, n’ayant pas vraiment envie de souffrir à nouveau comme j’avais souffert il y a quelques secondes. Alors je me redressai lentement, me mettant dans une position un peu plus propice pour écrire et rédigeai la missive. Je me mordais doucement la lèvre, ne sachant vraiment quoi écrire. Mais l’homme à mes côtés semblait pressé et ne voulant pas vraiment le contrarier d’avantage je ne réfléchissais pas.

« Lis la moi ordonna-t-il, une fois que j’eu terminé. »

Les larmes que j’avais retenues c’était échappé tandis que j’écrivais. Tout ça était très sérieux. Je ne savais pas ce qu’il allait me faire subir, mais j’allais en revenir changer, traumatiser peut-être. Je lus difficilement ma lettre, espérant ne pas le mettre en colère par mes mots.

Spoiler:

« S’il vous plait… Laissez-moi tranquille… implorais-je quand j’eus finis. Je ne vous aie rien fait…

Le maléfice s’abattit à nouveau avec violence sur mon bras sans que je ne voie rien venir et cette fois-ci je ne pus retenir un cri de douleur, étouffé cependant par les larmes qui dévalaient toujours mes joues, tel une rivière coulant lentement pour aller rejoindre la mer.

« Mon fils non plus n’avait rien fait à tes parents, à part avoir le malheur de n’être pas un sang-pur, et un fils de loup-garou qui plus aies. Et pourtant, ça n’a pas empêché ton père de le torturer avant de le tuer et de le l’abandonner là, comme une bête ! Il m’a pris mon enfant, ma joie de vivre, mon rayon de soleil, mon diamant le plus précieux. Et je vais lui faire subir le même sort. Sauf qu’il n’aura pas la chance de te retrouver morte lui. C’est ce qu’il préfèrerait. Il a abandonné mon fils comme un chien, et c’est exactement ce que tu vas devenir : un animal, la pire chose qu’une famille de sang-pur puisse avoir dans les pattes : un loup-garou, un monstre. »

C’est là, le moment où j’ai réalisé que j’étais vraiment perdue. Parce que cet homme n’était pas un monstre, comme j’avais pu le penser au premier abord. Non, il était simplement désespéré, rempli de douleur, de haine. Et cela était légitime : on lui avait enlevé une partie de lui-même, son enfant, la chair de sa chair et il rêvait de vengeance. Et, le meilleur moyen qu’il avait d’accomplir sa vengeance, c’était moi. Etrangement, les larmes s’arrêtèrent de couler suite à cette constatation. Parce que je savais, tout au fond de moi qu’il ne servait à rien que je sois triste, que j’ai peur. Il accomplirait sa vengeance, quoi que je puisse faire, alors autant être résolu à la subir. J’allais devenir un monstre. Cette pensée s’insinua dans mon esprit. Un loup-garou. Je ne savais pas grand-chose de ces créatures à l’époque, mais assez tout de même pour savoir à quel point ma vie allait être bouleversée. Mes parents voudraient le cacher, ils mourraient de honte si quelqu’un apprenait ce qu’il s’était passé.

« D’accord, je vous suis… murmurais-je. Pour la lettre, si vous voulez qu’on la trouve, il serait préférable de la glisser par l’entrée des domestiques qui se trouve là-bas. Père n’ouvre que très rarement la boite aux lettres et... on risquerait de nous voir, en passant par l’entrée principale.
- Bien, fais dont ça répondit-il. »

Il se lisait dans sa voix une note de surprise devant mon changement d’attitude bien qu’il tentait de le cacher au mieux. C’est vrai, je venais de lui donner la meilleure solution de m’enlever sans qu’il soit vu après tout. Mais, je crois que même après avoir entendu ce qu’il comptait faire de moi, je ne pouvais m’empêcher d’être touché par l’histoire de cet homme, et de me sentir coupable aussi. Coupable de l’abomination qu’avait commise mon géniteur en enlevant la vie à quelqu’un. J’arrivais à me mettre à la place de ce père, qui semblait tant avoir aimé son fils, et je me sentais aussi révolté que lui. Peut-être que le laisser me transformer sans réagir était en quelque sorte une façon de me racheter, d’excuser les actions de Père ?

Lentement, pour ne pas qu’il puisse penser ne serais-ce qu’une seconde que j’allais tenter de m’enfuir, je me levai de la chaise longue et, son regard scrutant attentivement chacun de mes gestes, je déposai la missive par le petit trou au centre de l’entrée réservé aux domestiques. Pour être passé plusieurs fois par-là, je savais qu’elle était à l’écart des cuisines, endroit où devait logiquement se trouvait tous les elfes en cet instant. La lettre ne serait donc découverte que dans plusieurs heures. Inutile de me faire des illusions, mes parents ne me trouveraient pas à temps. J’en arrivais même à espérer qu’une fois sous sa forme animale, l’homme me tuerait par mégarde, comme ça tout serait finit. Il jeta un nouveau sort dans ma direction tandis que j’étais de dos, et je me retrouvai ligotée, entravée de tout mouvement tandis qu’un bandeau opaque s’était attachée autour de mes yeux.

« Pour ne pas que tu puisses retrouver où nous allons s’expliqua-t-il. »

Je sentis un bras s’agripper à moi et, automatiquement, j’eu un mouvement de recul tandis qu’un cri de surprise m’échappait. Le même sort de brûlure que tout à l’heure vint s’abattre sur mon bras et le peu de retenue dont j’étais parvenue à faire preuve jusque-là s’envola aussitôt tandis que les larmes glissaient à nouveau de mes yeux.

« S’il vous plait, laissez-moi partir ! Je… je n’ai rien fait ! Je sais que votre fils non plus, mais il n’aurait pas aimé que vous fassiez du mal à une innocente comme ça ! Vous… vous allez briser ma vie !
- Tais-toi ! Ma vie aussi est brisée ! Tes parents méritent largement ce qui va leur arriver ! Et rien que parce que tu es leur fille, toi aussi !
- Mais vous agissez comme lui là ! Il a tué votre enfant parce que vous étiez son père et vous allez briser ma vie, parce que je suis sa fille, c’est injuste !
- TAIS-TOI ! ÇA SUFFIT ! s’exclama-t-il. »

La voix était vibrante de colère, vibrante de ressentiment et un nouveau sortilège vint me percuter. Mais pas le même que précédemment. Je m’en rendis compte lorsqu’une vive douleur m’habita durant plus longtemps à la jambe. Je ne sais pas exactement ce qu’il m’avait fait, mais je sentis du liquide s’échapper, donc, je saignais. Il m’attrapa à nouveau par le bras, appuyant exagérément sur les cloques qu’avaient produit les brûlures et je serai fort les dents, pour ne pas lui donner la satisfaction de crier à nouveau. Nous dûmes transplaner, puisque, durant un temps, j’eu d’énormes difficultés à respirer. Le fait d’être privée de la plupart de mes sens, et en particulier la vue, rendit la sensation beaucoup plus désagréable et l’homme dû me rattraper à l’atterrissage pour ne pas que je m’écroule, saisis d’une horrible nausée. Relâchant mon bras, il retira alors le bandeau qui me cachait la vue et je regardai autour de moi, dans l’espoir de reconnaître un paysage familier. Erreur, cela ne fit qu’accroître ma panique. Nous nous trouvions au milieu d’une forêt, la seule chose qui put m’empêcher de flancher, c’est d’apercevoir une route, au loin. Avec un peu de chance, on arriverait à me retrouver. Vivante ou morte, peu m’importait au stade où nous en étions. L’homme me poussa dans le dos pour m’obliger à avancer, vers une sorte de cabane qui semblait bien mal en point.

« C’est ici que je m’enferme pour mes transformations. Il y a un puissant verrou à l’intérieur, qui m’empêche de sortir. Mais ce soir, c’est différent. Ce soir, la bête sortira, pour te mordre toi, et te faire je ne sais quoi encore. Peu importe. L’important, c’est qu’elle te laisse en vie, mais je lui fais confiance pour ça. La lune sera pleine d’ici vingt minute maintenant, et il me reste encore quelque chose avant, je veux que tu gardes une trace, à vie.
- U… une trace ? demandais-je, d’une voix blanche »

Peut-être était-ce seulement un effet de mon imagination, ou la pleine lune qui approchait à grand pas, tout simplement, mais j’aurais juré que la lueur animale dans son regard s’était intensifiée. Il s’approcha de moi, lentement, tel un loup monstrueux vient s’attaquer à l’agneau, à la petite brebis égarée. J’eu un mouvement de recul mais il bondit, m’attrapant par les épaules et me poussant en arrière, sur un vieux banc décrépis qui se trouvait là. Mes mouvements toujours entravés par les liens me retenant, je n’eus pas d’autre choix que de me laisser tomber et mes yeux s’agrandirent par la peur lorsque je le vis sortir sa baguette magique. Un instant, je crus qu’il allait simplement me torturer à nouveau, comme il l’avait fait plus tôt, mais contre toute attention il s’approcha encore plus de moi, jusqu’à ce que son visage soit à peine à quelques centimètres du mien. Il sembla hésiter une seconde, puis, ses mains se portèrent à mon ventre et soulevèrent avec brusquerie ma tunique pour me la retirer.

« Oh non, pas ça, je vous en prie ! implorais-je, recommençant brusquement à pleurer. »

Ses mains effleurèrent ma peau un instant et je crus mourir tellement je me sentais mal, salit. Je me retrouvai en soutien-gorge devant cet homme qui me regardait sans aucune gêne tandis que je ne pouvais rien faire pour me cacher. Il n’alla pas plus loin cependant. Sa main se porta à mon visage et il attrapa mes cheveux qu’il attacha en un chignon bien haut. Puis, il m’obligea à baisser la tête.

« Diffindo ! lança-t-il, sans hésitation aucune.

Je me mis à hurler tellement j’étais loin de m’attendre à cette douleur qui vint me transpercer un peu en dessous de l’oreille. On aurait pu tailler ma peau à vif avec un couteau que ça ne m’aurait pas fait plus mal. Car c’était exactement ce qu’il était en train de faire. Je sentais quelque chose se traçait sur ma peau. Il dessinait. Comme un bambin l’aurait fait sur une simple feuille de papier. Mais là c’était ma peau. C’était ma chair, et Merlin que cela pouvait faire mal. J’eu beau me mordre la lèvre de toute mes forces, serrer les poings, impossible d’atténuer la douleur. D’arrêter de crier donc. Puis, au bout de quelques temps, cinq minute, peut-être dix, tout s’arrêta. Je gardai les yeux fermé et je ne relevai même pas la tête lorsqu’il me relâcha.

« I am a monster, voilà ce qui est maintenant gravé sur ta peau. Tu porteras cette marque à vie. Elle te rappellera, chaque jour, ce que ton père a fait subir à mon enfant, et donc, indirectement ce qu’il t’as fait endurer ce soir m’indiqua-t-il.
- C’est vous le monstre ! hurlais-je, au milieu d’un sanglot déchirant.
- Bien plus que tu ne le crois, tu vas t’en rendre compte d’ici… très peu de temps répondit-il, secoué par un rire sadique qui me fit froid dans le dos. »

Il se dévêtue totalement tout en regardant le ciel et j’en fis de même. Erreur. La lune était pleine désormais, il n’allait pas tarder à se transformer. Satisfait, il sourit et s’avança un peu, pour se trouver juste dans l’axe de l’astre de la nuit. Un long cri lui échappa tandis que, sous mes yeux horrifiés l’animal sembla jaillir de lui. L’animal hurla avant de se mettre à grogner et à renifler. Il se lécha les babines en venant dans ma direction. Le froid et la peur sûrement, mais je me mis à trembler avec violence tandis qu’il arrivait vers moi. Je me sentais tellement vulnérable, là, assise sur mon banc, sans possibilité de bouger ni d’appeler quelqu’un pour qu’il me sauve.

« G… gentil le louloup murmurais-je tandis qu’il me reniflait, tout proche désormais, sa truffe dans mes cheveux. »

Mais allez demander à un loup d’être gentil vous. Sa truffe vint toucher mon ventre et je me mis à hurler, ne sachant pas si c’est la crainte ou le dégout qui l’emportait en l’instant. Ses yeux se plantèrent dans les miens un instant. Des prunelles dénuées de toute émotion, à part la cruauté, l’envie de faire du mal. Il se lécha les babines et tourna autour de moi. C’est le pire moment de cette journée je crois, là où il chercha un endroit satisfaisant pour lui, prenant tout le temps qui lui serait nécessaire. J’étais prisonnière de toute façon, à sa merci telle une vulgaire petite souris. Ce fut l’épaule finalement, dans laquelle il planta ses crocs avec sauvagerie. La douleur fut pire que toutes les autres. Pire que l’endoloris même.

Il y a un moment donné où le corps n’est plus capable d’endurer, où il préfère se mettre en veille pour être épargné. Et je crois que c’est ce qu’il m’est arrivé. Je me souviens être resté éveillé un moment, naviguant entre conscience et inconscience. Douleur épouvantable et douleur plus supportable au milieu du songe. Je ne sais exactement le temps qu’il s’est écoulé avant que l’on vienne me chercher. Mais, lorsque je me suis réveillée j’étais à nouveau au manoir, emmitouflé dans une épaisse couette en soie, Sélénia me veillant. Elle est allée chercher Père et Mère qui sont arrivés dans la chambre, visiblement exténués, abattus.

« Laissez-moi deviner. Personne ne doit être au courant de ça hein ? demandais-je, désignant mon cou sur lequel je savais que l’inscription était toujours visible.
- Je… je suis désolé, Bubble… murmura doucement mon géniteur. Il était très mal, visiblement, coupable. Mais cela m’importait peu, c’était trop tard maintenant.
- Je ne pardonnerais jamais ça. Regarde ce que tu as fait de moi ! Un monstre, je suis devenue un monstre ! dis-je, la voix vibrante de colère. »

©Maat



III. Et maintenant...



« Le présent est indéfini, le futur n’a de réalité qu’en tant qu’espoir présent, le passé n’a de réalité qu’en tant que souvenir présent. »

Cela fait cinq ans maintenant. Cinq longues années que j’ai été transformé. Cinq années que j’ai vécu cette horrible journée qui vient peupler mes nuits par d’atroces cauchemars. J’avais raison, c’est la honte de mes parents. Personne n’est au courant. Même pas ma cousine Charlie, dont j’étais auparavant si proche. Mais ce mensonge me pèse. J’ai besoin d’en parler. Raconter mes angoisses. Parce que, une nuit par mois, je ne sais pas ce que je fais. Je suis incapable de me contrôler, de savoir si j’ai fait du mal à quelqu’un ou pas. Je suis devenue un monstre, par l’unique faute de Père, et je dois vivre avec ça. Pourtant, je n’ai pas changé le moins du monde. La fille joyeuse, pétillante et pleine de vie que j’étais est toujours là. C’est juste que parfois, c’est plus difficile maintenant qu’avant. Je dois subir. Mes changements d’humeurs constants à l’approche de la pleine lune, les prises régulières de potion Tue-Loup. Et surtout, j’ai peur. Parce que je suis bien intégrée à Poudlard. J’aime mes amis plus que tout au monde et je ne veux surtout pas qu’il l’apprenne. C’est vrai, je suis un monstre après tout. Un monstre sanguinaire qui pourrait leur faire du mal à tous, sans même savoir qui ils sont. C’est mon plus lourd secret, et si quelqu’un le découvrait, je n’ose imaginer ce qu’il se produirait.

Toujours est-il qu’aujourd’hui, j’entame ma septième année à Poudlard. C’est angoissant, l’avenir. Parce que dans un an je serais dehors, livré à moi-même et il faudra que je me trouve un travail, un avenir. J’avais toujours rêvé de devenir joueuse de Quidditch professionnelle mais depuis que j’ai été mordue, finit le sport. Je ne veux pas que la pleine lune tombe les jours de match et faire défaut à mon équipe. Les choses ont bien changé entre Charlie et moi. Elle est tout ce que je déteste. Une petite peste prétentieuse fière d’où elle vient et je n’hésite pas à le lui faire remarquer lorsque cela est nécessaire. Mais au fond, même si je ne l’avouerais jamais devant qui que ce soit, je l’aime ma cousine. Ah, et il y a Noah aussi. Noah mon compagnon, mon ami de toujours, mon camarade avec qui j’ai fait tant de blague auparavant. Mes sentiments envers lui sont en train de changer et cela me fait très peur.

Toujours est-il que je croque la vie à pleine dent, sans me soucier de ce qu’il se passera dans le futur. Advienne que pourra.
©Maat








Dernière édition par Bubble C. Wellington le Sam 16 Mar - 18:51, édité 11 fois
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MA BUBBYYYYYYYYY I love you
J'ai envie de pleurer tellement je suis contente. Yeux
(Re)(Re)Bienvenue ici ! ♥️
J'ai hâte que tu sois validée! Charlie
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Re (ou Re-Re je crois) Bienvenue !!! Red Calin Tinsley
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Rerebienvenue Kiffeuse de Brownies Coeur
Pas aussi seksy qu'en Rory mais t'es pas mal en belle-sœur Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " 3417578861 Dehors
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Rebienvenuuuuuuue Cool
Je t'appelle pas cousine sous ce compte hein Sifflote
Mais bon courage pour ta fichouuuuille, on t'aime aussiiii ! Yeux Coeur
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✲ YOUR LOVE IS DEADLY

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(Re) bienvenue ! ! ! ! Yeux Coeur
Birdy est un super choix pour Bubble ! !
Bonne chance pour ta fiche Very Happy
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Nonooooooooooooooo Coeur Loving
Moi aussi, je suis vraiment trop contente, j'ai hâte que l'on puisse rp ensemble Yeux

Merci Josh ♥️

Héhé t'as vue ça Helen ^^ Et oui, je les adores les Brownies moi Ballon

Merci beaucoup cousin Scorpius Câlin 2

Merci Keelyn I love you
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Bienvenue Coeur
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Merci ♥
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Charlotte M. Berrywell
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REREBIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE Yeux

Je t'avais fait un message trop bien hier soir, mais avec mon bug de connexion, il a pas été envoyé ><

Bref, je le refais à peu près Mdr

Super bon choix de scénario, je suis trop contente que tu aies pris Bubble Loving Yeux Franchement, tu m’étonnes que Noah soit aux anges, avec toi qui la joues Love Câlin 2

BIIIIIIIIIIIIIIIRRRRRRDDDDDDDDDDDDDDYYYYYYYYYYYY ♥️ (alors, j'avais pas raison ? ^^ I love you)

Je t'aime fort ma Séra', et j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de cette petite nouvelle Coeur Ballon Love Câlin 3

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MessageSujet: Re: Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Icon_minitimeVen 8 Mar - 6:20

Je t'ai déjà dit que je t'adorais Charlie ? Bah je t'aime trooooooooooop.

D'abord, rebienvenue. Ensuite, OHMONDIEUMONDIEUMONDIEU comment t'es belle en Bubble ! *lui donne pleins de pots de Nutella et l'emmène gambader dans les champs.*

Célibataire au coeur pris par qui ? Hum, c'est ma Bubble et j'aime pas partager Noah Sifflote . Oui, bon je m'y ferai...

Je t'aime toujours autant qu'au début avec peut-être plus de "o" dans trop. Je me sens l'âme d'un poète, tu es ma muse Séra .
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Bubble C. Wellington
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Charlotte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Coeur Love [Imaginons que c'est Séra qui parle hein, parce que Bubble elle t'aimera pas comme ça elle Mdr] T'es juste adorable ma Charlotte, t'es accueils, ils me collent le sourire au lèvre à chaque fois. Ballon Avouons le, si tu avais raison pour Birdy, elle est tellement magnifique, et elle va tellement bien avec Noah aussi Yeux
Moi aussi je t'aime fort, et j'espère que je serais à la hauteur Coeur Love

Moi aussi je t'aiiiiiiiiiiiiiiiime Charlie, merci d'avoir créé ce scénario, merci de m'avoir laissé la jouer, merci d'avoir changé la célébrité, d'avoir écouté mes idées. Tu es juste géniale franchement, et ton accueil, il est super aussi Love Yeux. J'ai vraiment hâte de terminer ma fiche pour rp avec toi, je vais la rédiger aujourd'hui d'ailleurs, parce que Bubble, elle le vaut bien. Loving Câlin 2
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I fly like a Raven !

Bubble C. Wellington
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Bubble C. Wellington

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MessageSujet: Re: Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Icon_minitimeDim 17 Mar - 16:53

Je suis vraiment désolé pour le retard, mais j'ai enfin terminé ma fiche, j'espère que ça ira Yeux Coeur Love
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Charlotte M. Berrywell
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Histoire
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MessageSujet: Re: Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Icon_minitimeLun 18 Mar - 0:01

C'est magnifique mon petit chat Love

J'adore, j'adore, j'adore, et je file te valider ! I love you Yeux Câlin 3 Câlin 2 Loving
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MessageSujet: Re: Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Icon_minitimeLun 18 Mar - 0:03

image 550*350
Bienvenue !

    Bravo tu es validée chez les Serdaigles !
    Tu peux désormais réserver ton avatar, ouvrir une fiche de liens pour te faire plein d'amis, écrire une bible de RP pour ne pas perdre le fil de tes histoires. Et ouvrir une boîte aux lettres ou ton compte Parchemess pour rester en contact. Tu peux aussi consulter les clubs &options pour t'inscrire. Et pourquoi pas jeter un coup d'oeil aux équipes de Quidditch ?
    Viens nous présenter qui se cache derrière l'ordinateur. N'oublie pas de jouer et de flooder pour rencontrer les autres membres ! Vérifie régulièrement les évènements pour être au courant des dernières nouvelles.
    Si tu as des questions, adresse toi à Charlotte M. Berrywell, B. Keelyn Caffrey, Josh I. Sullivan, Noah Z.-Eytàn Brown, Helen-Drizzle E. Brown ou Séraphina C. Black !
    Amuses toi bien parmi nous !
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MessageSujet: Re: Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Bubble Calypso Wellington ♥ "On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie. " Icon_minitime

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