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2004 : Parce que nous avons tous nos parents

Paris, la ville qui chante disait la brochure d'une agence de voyages Londonienne. C'est donc Paris qui fut leur destination. Les Louvois arrivèrent à Paris le lundi 4 octobre et le 6 octobre, Luc (un Français) et Xanderia (une Anglaise) furent les personnes les plus heureuses au monde lorsque Maxime vit le jour. Ainsi fit écourter leur voyage. Né de parents tout deux moldu il était d'une pure évidence que leurs fils (c'est ce qu'ils croyaient en tout cas) fut moldu lui aussi.


2011 : Douceur d'insouciance

« - Pschhh fshaa... arrière moussaillons ou mes hommes vous... »

« - Mon chaton, tu viens ? Nous allons passer à table. J'ai fait ton plat préféré ! »

« - Oui mamannn J'arriiiivveee. » Répondit le petit garçon laissant tomber au sol un sabre de pirate en plastique et retira un cache oeil de son visage pour le poser sur son lit, puis il descendit pour déguster le succulent repas de sa mère.

Déja petit, Maxime rêvait de voyage laissant ainsi divaguer ses songes à s'imaginer être un grand pirate avec un magnifique voilier. Il lui arrivait aussi souvent de jouet à l'indien, transformant son lit en une sorte de Tippi grâce à des couvertures plus des peluches.


2015, une lettre mystère, mais pas trop

Il faisait beau dehors, une belle journée en perspective s'annoncer, les oiseaux fredonner un doux sifflement annonciateur de l'été qui allait débuter d'ici tout juste une semaine. Maxime ayant déjà un certain goût pour l'art, par cette journée ensoleillée il ne se languissait que l'après-midi se termine. Ainsi furent venus 19 h 30 et Maxime s'adonnait au dessin. À peine eut-il commencé à tracer une ligne d'horizon que ses yeux quittèrent sa feuille, sa main tenant le crayon retomba lentement sur le banc. Ses lèvres creusèrent l'esquisse d'un sourire, ce ciel d'un rose blafard mélangé à du orangée et un faible bleu semblable à la douce écume que posent les vagues sur les plages captiver de toutes parts le jeune homme.
Le lendemain une lettre arriva, mais pas n'importe quelle lettre. Ah les lettre... il y a celles que nous n'avons pas envie d'ouvrir, celles que nous ouvrons avec hâte, celles qui laissent totalement indifférente ou bien encore celle devant laquelle une grimasse s'affiche sur le visage de la personne à qui elle est adressée ou parfois une lettre arrive pour quelqu'un et... pouf... ce n'est pas cette personne qui la voit, mais ses parents. Les parents Louvois trouvèrent donc LA lettre avec le nom de Maxime dessus. Ils décidèrent assurément de ne pas l'ouvrir et la laisser à un endroit ou Maxime la trouverait, puis Luc et Xanderia savaient la nouvelle se trouvant à l’intérieur de cette dernière et inutile de le préciser, ses deux là étaient heureux comme deux pinsons. Hélas, à croire que poser la lettre sur le lit de leurs fils n'avait guère suffi à ce qu'elle soit lue. Il l'avait bien vu, mais le soir venu dans sa maladresse légendaire il ouvrit son lit pour s'y glisser et la lettre flotta jusqu'à la porte de sa chambre et ce ne fut que le lendemain encore qu'elle fut ouverte.


2016 : Parce que tout semble tranquille...

Son premier jour à poulard Maxime s'en souvient très bien, il avait même pris quelques sucreries dans le Poudlard express. Quand enfin il fut en face du château, il était resté au moins trois longues minutes à l'observer sans dire un seul mot. Le brun avait été réparti à Poufsouffle. Était-ce dû au blaireau ? À cette pensée il fronçât légèrement les sourcils faisant apparaitre un pli vertical entre ceux-ci. Puis sa maladresse marqua le reste de sa journée. Eh oui il avait réussi à presque perdre une de ses valises dans les escaliers ne s'attendant pas à les voir bouger et quand fut venu l'heure du repas une envie présente s'était fait sentir et là fut la catastrophe. Dans sa précipitation le jeune Louvois était entré dans les toilettes de Mimi Geignarde et cette dernière prit un malin plaisir à l'éclabousser et lui dire toutes sortes de choses pas des plus plaisantes. Depuis ça, il fait toujours attention en entrant dans des toilettes de Poudlard.

Les années à Poudlard s'écoulèrent et faisant abstraction des quelques moqueries lancées par ses camarades, du fait qu'il s'est battu parce que des Serpentard l'avaient appelé "sang de bourbe" et sa maladresse habituelle, dans l'ensemble tout allait bien. Il n'a pas eu beaucoup d'histoires d'amour et le peu qu'il a eu se sont pour la plupart terminées par sa maladresse qui décidément atteignait tout autour de lui. Maxime a réussi à passer son B.u.s.e du premier coup, il n'est ni le meilleur élève, ni le plus nul. Le moindre que l'on puise dire, c'est que ce n'est pas avec le plus grand des enthousiasmes qu'il va au cours des défenses contre les forces du mal et au Quidditch puisque ce sont les deux matières qu'il n'aime pas. En revanche, il aime les cours de métamorphose, botanique et divination.


2021 : Mais que signifie le mot tranquillité quand rien n'est vrai ?

Arrivant dans le salon, Maxime prit place sur le canapé. Ses parents passèrent et pris eux aussi place enfin son père, car sa mère semblait trop... trop quoi ? Effacer, choquer, un peu les deux en réalité. Il se passait quelque chose, c'était certain, il pouvait le lire dans le regard vitreux de larmes de sa mère bien qu'elle fasse des efforts pour sourire. Et lorsque la parole fut prise, eh bien c'était encore pire que le silence qui l'avait précédé. Lui, faire partie de la descendance de famille de royauté Française ? Échanger à la naissance, ces mots restés dans son crâne, il se sentait mal et un goût acide lui gratter le fond de la gorge, certainement une envie de vomir. Sa mère fit le tour de la table basse pour venir l'encercler de ses bras et il se défit de ses bras pour partir. Il ne voulait pas... Pas les repousser, pas avoir entendu ça, mais c'était plus fort que lui, ils n'étaient pas ses parents. Il voulait se réveiller de ce cauchemar horrible et s'enferma dans sa chambre ou il resta au moins cinq heures. Le diner se passa sans même une parole, il ne voulait pas être désagréable, il se sentait comme un inconnu, mais une certitude n'avait de cesse de lui brouiller l'esprit : il devait voir l'autre.