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« Et comme chaque jour, je t’aime d’avantage, aujourd’hui plus qu’hier, et bien moins que demain »

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Princess S.

Séraphina C. Black
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« Et comme chaque jour, je t’aime d’avantage, aujourd’hui plus qu’hier, et bien moins que demain » Tumblr_inline_mjclz47ALn1qz4rgp

Séra' écrit cette lettre pour Jasper peu après le bal de Noël. Ils ont été désigné pour y aller ensemble et ont passé la nuit qui a suivi le bal ensemble. Le lendemain matin, il tente de la laisser seule en partant discrètement. Mais elle se réveille avant. C'est après ça qu'elle décide de lui "écrire" cette lettre. La musique est celle avec laquelle j'ai écris quasiment tout le temps, elle représente bien l'atmosphère du texte je trouve. En espérant que ça te plaise Priam ♥

https://www.youtube.com/watch?v=dHzr7wdnuqw
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Jasper,

T
u ne liras probablement jamais ce parchemin et quand j’y pense, je me dis que c’est certainement beaucoup mieux comme ça. Tu n’imagines même pas à quel point je peux me sentir ridicule en l’instant, t’écrivant comme l’auront probablement fait des dizaines de blondinettes écervelées avant moi. Sauf que je n’ai pas pu m’en empêcher. Tout comme elles, on pourra me dire. La différence c’est que moi, je sais par avance que je ne te ferais jamais le plaisir de te laisser lire cela. Jamais. Plutôt mourir. Me confier à toi comme je vais très certainement le faire là, te dévoiler ce qu’il y a réellement au fond de moi, ce n’est pas près d’arriver, tu peux me croire. Mais je me dis simplement que puisque tu ne liras jamais ces lignes, je peux me permettre de te les écrire. Personne ne le saura jamais de toute façon. Personne.

Je ne sais par où commencer tellement il y a de chose que j’aimerais te dire, tellement je ne supporte plus de porter le poids de cet… de ces sentiments, que j’éprouve pour toi malgré moi, malgré le fait que je tente de me persuader du contraire depuis si longtemps. Alors je vais commencer par juste dire que je ne peux pas, ou plutôt je ne peux plus. Je ne supporte plus de voir toutes ces filles te tourner autour alors qu’elles ne te méritent pas, qu’aucune d’entre elles ne t’arrive seulement à la cheville et surtout que j’ai toutes envie de les tuer, sans exception, lorsque je les voies autour de toi ainsi, en train de te faire les yeux doux. Lorsque je te vois les draguer, et parfois même, lorsque tu trouves que l’une d’entre elles le méritent, glisser une main dans ses cheveux ou encore l’embrasser au coin des lèvres, la faisant alors glousser comme l’espèce d’animal qu’elle représente pour moi. Je ne peux pas supporter cela, et je ne l’ai jamais supporté, lorsque j’y réfléchis. Cela a commencé il y a bien longtemps, cette sorte de jeu, de chercher à se rendre jaloux l’un l’autre. Nous nous serons bien amusé tu me diras, nous serons allés loin, toujours plus loin pour tenter de nous faire craquer mutuellement. J’ai fait des choses pour cela dont je ne me serais moi-même jamais cru capable. Sauf qu’aussi mal que cela me fait de le reconnaitre aujourd’hui, tu as gagné, indéniablement. Tu as réussi, bravo Jasper. Toutes mes félicitations, j’aurais finalement craqué la première après des années et des années à lutter, à chercher à te rendre les « coups » que tu me donnais en tournant autour de ces filles. Je te l’ai bien rendu, mais plus ça va, moins le cœur y est. Je n’ai plus envie de jouer, ce n’est d’ailleurs plus du tout un jeu pour moi. Et c’est sûrement cette impression, ce sentiment qui fait que j’ai perdu lorsqu’on y pense.

Ou alors, et c’est certainement cela qui me fait le plus mal, peut-être que je me trompe totalement, cette possibilité existe aussi et plus le temps passe, plus je me dis que c’est cette hypothèse-là qui se confirme. Peut-être qu’en vérité, tu t’en fiches totalement. Que je ne vaux pas plus à tes yeux que toutes les pimbêches qui te tournent autour, que tu cherches juste à me mettre dans ton lit, comme elles. Et ça aussi, tu auras réussi à le faire. Mais aussi ridicule que ce soit, je ne parviens pas à le regretter : je n’avais jamais vécu ça, avec personne auparavant. Cette nuit restera gravé dans ma mémoire comme la meilleure de ma vie, quoiqu’on puisse en dire. C’est ridicule hein ? Et c’est dommage, quand on sait que cela ne se reproduira sûrement jamais. Tu n’aurais jamais fui sinon, si toi aussi tu avais trouvé cette nuit-là particulière. Au fond, elle a dû te sembler comme toutes les autres, pas plus, pas moins. C’est pour ça que tu as essayé de me laisser en partant discrètement, comme si de rien n’était. Comme tu l’as fait des dizaines de fois avec tes prétendantes. Elles, elles s’en moquaient, elles avaient déjà eu ce qu’elles désiraient ; pas moi. Tu aurais probablement apprécié que je me réveille quand tu étais parti, que je me retrouve là, nu dans cette salle de classe vide, au milieu de ce matelas, complètement seule et humiliée. Cela t’aurais plus, d’imaginer que ça aussi, ma fierté, tu avais réussi à m’en prendre un bout. Mais je peux au moins dire qu’heureusement, ça n’a pas été le cas. Avoir le sommeil léger, ça m’aura servi pour une fois. Jamais personne ne m’a humilié de la sorte et il est hors de question que ce soit toi, rien que l’idée me donne envie de hurler Jasper.

Je n’en reviens toujours pas que tu aies pu oser me faire ça. Sans parler de sentiment, parce que j’ai cru comprendre que tu n’en avais pas une once pour moi, je parle ici de respect. Me laisser seule, cela revient à dire que tu ne m’estime pas le moins du monde, ou du moins pas plus que tu n’estimes n’importe lequel des sujets de la cour royale dont nous faisons parti. Or, et je n’ai pas besoin de ton avis pour me reconnaitre au moins cette qualité, je vaux plus moi-même que toutes les filles de ce château réuni, hormis C. entendons-nous bien. Je ne suis pas n’importe qui Jasper. Je ne suis pas une simple fille, une simple prétendante que tu pourras accrocher à ton tableau de chasse comme si de rien n’était. Je suis une Princesse. Tout comme tu es censé être un Prince. Alors s’il te plait, respectes toi, et respectes moi par la même occasion. Ce n’est pas une qualité que j’aurais cru pouvoir t’enlever avant cette nuit-là, mais le fait est que j’en viens à me poser de sérieuses questions aujourd’hui.

Mais là n’est pas le réel problème. S’il n’y avait que cela, je ne m’en soucierais pas plus que ça et jamais je ne me serais retrouvé à t’écrire cette lettre, à me ridiculiser comme je suis en train de le faire. Je t’en aurais voulu, certes, mais ça n’aurait jamais été plus loin. J’aurais simplement vécu cela comme un manque considérable de respect et de tact de ta part, mais cela n’aurait pas été grave, en soi. Le vrai problème, celui qui me rend malade, et qui me donne envie de vomir rien qu’à l’idée d’y penser, la réelle difficulté qui vient empoisonner ma vie comme le ferais le cancer ou n’importe laquelle des maladies mortelles que l’on pourrait imaginer, c’est que… je t’aime Jasper. Voilà, je l’ai écrit. Et crois-moi, c’est la pire chose que j’ai eu à faire dans ma vie, que de reconnaitre que je t’aimais, toi. De réussir à le réaliser premièrement, et de l’écrire ensuite. C’est comme si la chose se concrétisait, et je me dis que faire l’autruche, se voiler la face comme je l’ai fait pendant aussi longtemps avant ça, ça peut avoir du bon de temps à autre. Et réaliser que je t’aime, c’est sûrement la pire chose qu’il m’est arrivé. Parce que je ne veux pas t’aimer Jasper Berrywell, crois-moi. Je n’ai jamais voulu t’aimer. Chaque fibre de mon corps lutte pour ne pas t’aimer. Tout mon être lutte pour ne pas t’aimer, jour après jour. Je lutte pour ne pas bouillir chaque fois que je fois une fille à tes côtés, je lutte pour ne pas bouillir quand je te vois rire avec elle, quand je te vois l’embrasser, quand je te vois partir avec elle pour une nuit de plaisir. Je lutte de tout mon être pour me persuader que je m’en fiche, que tu peux faire tout ce que tu veux de ta vie mais que cela ne me concerne pas. Mais le fait est que je reconnais aujourd’hui que ça m’est impossible. Que j’ai beau faire tout ce que je veux, lutter comme je le veux, je me sens concernée. Parce que je t’aime, et parce que je ne peux pas supporter de te voir avec une autre. Parce que la seule et unique chose que je désire en réalité, c’est que tu sois avec moi, que tu sois à moi pour de bon.

J’aimerais que ce ne soit pas le cas, crois-moi. J’aimerais aimer n’importe qui, sauf toi. Parce que tu restes un mystère Jasper malgré toutes ces années, et que ça me rend malade. J’aimerais savoir ce que tu penses de moi, ce que tu ressens pour moi, mais ça m’est impossible. J’aimerais aimer un garçon comme les autres, un garçon avec qui il me suffit de me concentrer pour savoir ce qu’il ressent exactement, quelqu’un en qui je pourrais avoir confiance, pour la seule et bonne raison qu’il lui serait impossible de me mentir, physiquement. Que je le sentirais indéniablement. Mais non. Je t’aime toi. Toi, le seul et l’unique en qui je n’ai jamais réussi à lire, le seul qui reste un mur pour moi, un mur froid, sans émotion. Je ne sais pas ce que tu penses, je ne peux pas le sentir, et cela m’angoisse terriblement. Parce que mes sentiments envers toi pourraient tout aussi bien être réciproques que je ne le saurais jamais. Bien sûr, je sais que ça n’est pas le cas, vraiment, et dans un sens cela rend certainement les choses beaucoup plus simples. Comment pourrions-nous être ensemble, après toutes ces années à se chamailler et à se disputer ? Comment cela pourrait-il marcher, alors que même si je le désirerais de tout mon être, il me serait complètement impossible de te faire confiance ? Mais s’il existe une infime possibilité que mes sentiments soient réciproque, que toi aussi tu éprouves ce qui s’apparenterait à de l’amour pour moi, je ne le saurais jamais, et même si aujourd’hui l’idée de me retrouver en face de toi me donne juste mal au ventre, je trouve cela triste.

Toute cette histoire est triste, vraiment. J’aimerais être telle que la réputation qui me suis partout à Poudlard : la Princesse des glaces, froide, incapable d’aimer ou de s’attacher à quiconque. Mais le fait est que ça n’est pas le cas et que j’aimerais que tous mes sentiments pour toi disparaissent. J’aimerais pouvoir t’oublier, te rayer de ma mémoire, faire comme si tu n’avais jamais exister pour ne pas sentir mon cœur se consumer petit à petit à mesure que les jours passent.

Je t’aime, et je crois qu’il me sera à jamais impossible d’y remédier, une seconde à suffit à mon cœur pour apprendre à t’aimer, une vie entière ne serait pas suffisante pour qu’il puisse t’oublier. Je t’aime tellement, jamais tu ne sauras mesurer la mesure de mes sentiments, et le mieux serait certainement que tu ne les connaisses jamais, que personne n’en sache jamais rien. Que j’oublie cette histoire et que je souffre en silence, que je te vois te marier avec une autre et que je vienne à ton mariage avec un sourire faussement heureux pour toi. Que je te présente à toi et à ton épouse toutes mes félicitations, comme si je le pensais vraiment. Comme si te voir l’embrasser ne me donnait pas juste envie de l’étrangler et de donner son cadavre aux détraqueurs.

Je t’aime à en mourir Jasper, c’est sûrement cela le pire.

S.
© sobade.


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